C’est la première édition d’un nouveau duo de directeurs, Marie Lenoir et Thomas Quillardet. Pour ce que nous avons déjà vu, on est frappé par la qualité, la diversité des inspirations et des lieux, l’énergie et la bonne humeur des équipes et du public.
Des acrobates spirituels, des chanteuses exceptionnelles, des artistes aux frontières de la danse, de la musique, du théâtre, des personnalités singulières, l’édition 2025 du festival qui emplit la capitale depuis le 12 juillet et jusqu’au 5 août, est en tous points remarquable.
Paris l’été, autrefois Paris Quartier d’été, en est à a 35ème édition. Autant dire que les spectateurs, de la capitale intra-muros et de ses couronnes de banlieue, ont eu le temps d’intégrer ces propositions de tous les arts.
Paris l’été tient beaucoup au charme des lieuest ce qui nous happe, d’entrée. Voyons, par exemple, le « Cabinet de curiosité lunaires » de Bastien Dausse. En plein jour, sous les frondaisons des terrasses, côté Seine, en quatre mouvements, quatre stations qui suivent, disciplinés les spectateurs, on découvre l’ontelliegence malicieuse de l’acrobate-philosophe et des ses amis. On ne décrira rien, précisément, car au charme du lieu, s’ajoute les charmes de l’inventivité des artistes. C’est beau, simple et très élaboré et donné d’un mouvement très maîtrisé, selon des traits purs.
Au coeur du festival, dans le théâtre, gradins et haute protection d’une scène faite pour la musique et la danse, depuis des gradins bourrés d’une jeunesse admirative, mais aussi des vieux connaisseurs de Moriarty, Dom La Lena et Rosemary Standley ont offert leur bouleversant récital, « Birds on a wire ». Un soir d »exception, un concert magnifique, plein de morceaux de musique et de chansons merveilleuses, un concert rassembleur et résonnant de manière bouleversante -par exemple lorsque ces deux femmes ultra-sesnibles et engagées, reprennent Perlimpinpin de Barbara. De la langue du Brésil au breton, de l’anglais au français, on traverse les mondes et les cultures, dans un sentiment d’exaltation bien tempérée.
Nous reparlerons de ce duo magistral et très séduisant en octobre car » « Birds on a wire », va être repris avec, en plus, la poésie et les savoirs magiques d’un artiste unique, Etienne Saglio. Ce sera au Rond-Point, du 1er au 5 octobre. Réservez !
Enfin, autre moment très original et s’adressant à chacun : Le Pris de l’or d’Eugen Jebeleanu, accompagné d’un couple de danseurs, virtuoses et champions de ce que dans leur pays, la Roumanie, on nomme « dans sportive de compétition ».
Nous reparlerons avec plus de précision de ce moment donné dans le cadre imposant du Palais de la Porte Dorée. Une proposition très originale que nous espérons revoir. Il mérite une analyse et on espère qu’Eugen Jebeleanu a un bel avenir en France, et au-delà. A suivre, donc.
Paris l’été, jusqu’au 5 août. par téléphone 01 44 94 98 00.
parislete.fr