Il était né en Afrique, à Dakar, au Sénégal, en 1932. Il vient de s’éteindre, laissant un message à tous ceux qui ont joué ses pièces, si nombreuses, à tous ceux qui ont mis en scène ses comédies à couleurs moirées. Il a voulu laisser ces mots de reconnaissance.
Il avait commencé très vite, très fort, à la Huchette en 56. Jean-Marie Serreau le mettrait en scène quelques années plus tard ; c’est alors qu’il rencontra André-Louis Périnetti, homme essentiel du théâtre, au XXème siècle, et défenseur ardent des écrits de Guy Foissy.
A l’orée des années 70, il a été joué par la Comédie-Française. Mais c’est au Japon que cet auteur discret, fertile, modeste, aura connu les plus rayonnants bonheurs. Masao Tani a donné le nom de « Théâtre Guy Foissy » à son entreprise artistique, et s’est consacré à mettre en valeur ses pièces.
N’en disons pas plus : découvrez donc cet univers, original et frais, profond, excellent pour les interprètes.
Et méditez sur cette vie :