Le jeune auteur et metteur en scène présente « Zoé (et maintenant les vivants) » à Théâtre Ouvert, avec lui, Marilou Aussiloux et Serge Avédikian.
Il ne reste que trois représentations de ce spectacle. Non que nous l’ayons négligé. Mais le foisonnement des créations nous a éloigné de Théâtre Ouvert.
La salle est pleine et salue les interprètes avec chaleur. Théo Askolovitch s’est inspiré de sa vie et de la tragédie qu’a été la mort de sa mère, des suites d’une opération qui aurait dû n’être qu’une formalité.
Un père, Serge Avédikian, ses enfants, Marilou Aussiloux, Théo Askolovitch. Un plateau complètement dégagé. Le texte, clair, direct. Des ombres, des sons, de la musique et à la fin le chant de la jeune femme. N’en disons pas plus car, ici, toute analyse ou description trop précise, écraseraient le « spectacle ». Il est vif et fluide d’apparence, mais il est âpre du point de vue de ce qu’il raconte et des affrontements qui, parfois, opposent les protagonistes.
La mort si violente déstabilise la cellule familiale. Chacun doit retrouver ses marques, un équilibre. Avant Zoé, Théo Askolovitch avait écrit 66 jours, monologue du combat d’un jeune homme confronté au cancer. Nous ne l’avions pas vu, mais nous avons lu le texte. Le jeune auteur a une voix, du style.
Ce texte sur Zoé, est beau, touchant, très bien joué et dirigé, avec des moments de danse, notamment une danse du père, qui bouleverse et les belles personnalités des trois comédiens.
Théâtre Ouvert, à 20h30 ce jeudi soir et demain soir et à 18h00 samedi 21 octobre. Durée : 1h15. Tél : 01 42 55 55 50.
Texte publié aux éditions esse que.