Théâtre

Denis Podalydès,bord du silence

Jean-Philippe Toussaint a écrit pour le sociétaire de la Comédie-Française, un texte envoûtant, La Disparition du paysage. Aurélien Bory orchestre avec subtilité la représentation, espace et mise en scène, tandis que l’interprète…

Geneviève de Kermabon, tout feu, tout flammes

Dans la salle de répétition du Théâtre du Soleil, elle nous emmène en voyage dans le monde du cirque, avec ses férocités et sa poésie de paillettes et d’envols. « Céleste » est une…

Brigitte Catillon, le style de Yourcenar

La comédienne dit l’un des textes du recueil Feux, celui consacré à la figure de Marie-Madeleine. Pensées audacieuses, écriture puissante, comédienne magnifique. Pas même une heure. Juste le temps de donner corps,…

« La Honte », rédaction pesante

Quatre comédiens doués portent la pièce de François Hien mise en scène par Jean-Christophe Blondel. Mais elle est lourdement démonstrative, hélas… On ne résiste pas à l’appel du talent : Yannick Landrein, John…

Scali Delpeyrat, coeur mis à nu

Le comédien interprète un texte qu’il a écrit. Sous le titre Je ne suis plus inquiet, il renoue les fils de l’histoire de sa famille avec sensibilité et humour. Personnalité à part,…

Guy Cassiers, ce plasticien du tragique

Le metteur en scène dirige Ghita Serraj dans Antigone à Molenbeek de Stefan Hertmans, Valérie Dréville dans Tirésias de Kae Tempest. Dans un environnement sonore et visuel ultra-sophistiqué, toutes deux partagent l’interprétation…

Solitude d’un rôle-titre

Georges Lavaudant met en scène pour la troisième fois Le Roi Lear de William Shakespeare. A la tête d’une belle distribution, dont François Marthouret en Gloucester, et Manuel Le Lièvre, en fou,…

Alain Françon, l’amour tout simplement

Avec une science merveilleuse, il dirige six comédiens aussi sensibles que précis dans La Seconde Surprise de l’amour de Marivaux. Magnifique ! Elle marche à pas précautionneux, très lents. Elle est très mince…

Macha Makeïeff, veut trop bien faire

Montant Tartuffe la directrice de la Criée de Marseille, souhaite trouver « sa » vision et compromet la représentation. Dommage pour Molière et la troupe. On n’aime pas ne pas être heureuse en sortant…